„Wir wollen nach Europa!“ rufen 75 Boat-people, die seit dem 31. Mai auf See vor Tunesien blockiert sind. Das Video mit den Sprechchören hat das Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) aufgenommen und zirkuliert auf Facebook. Die Boat-people, unter ihnen 32 Minderjährige, waren aus Libyen aufgebrochen und vor über einer Woche in Seenot von dem ägyptischen Schlepperschiff „Maridive 601“ aufgenommen worden, das Offshore-Bohrinseln versorgt. Der nahe gelegene südtunesische Hafen Zarzis verweigert die Anlandung. Die tunesische Regierung möchte verhindern, dass Boat-people, die nach Europa wollen, in Tunesien abgeladen werden. Sie wurden nur notdürftig versorgt, unter ihnen sind viele Kranke. Auch bei dem ägyptischen Schiffspersonal steigt der Unmut. Die lange Blockade auf See hat verhindert, dass sie das Fest am Ende des Ramadan mit ihren Familien feiern konnten.
Toujours pas d’issue pour les 75 migrants bloqués depuis une semaine au large de Zarzis
Par Leslie Carretero
Les 75 migrants secourus la semaine dernière par un navire commercial égyptien sont toujours bloqués au port de Zarzis, dans le sud de la Tunisie. La situation sanitaire se dégrade, les cas de gale se multipliant. Néanmoins, le gouverneur de la région refuse de les laisser débarquer sur le sol tunisien.
L’attente est longue pour les 75 migrants, dont 32 mineurs, secourus au large de la Tunisie par le navire commercial battant pavillon égyptien, le Maridive 601. Depuis vendredi 31 mai, le patrouilleur-remorqueur est stationné au port de Zarzis, dans le sud de la Tunisie, les autorités refusant de laisser débarquer les naufragés sur le sol tunisien.
Face au refus des autorités, l’équipage et les migrants commencent à perdre patience. „Nous sommes dans l’attente, notre travail est interrompu, nous ne pouvons aller nulle part“, souffle Mohammed, le second capitaine du navire, joint par InfoMigrants.
Épidémie de gale
„Le personnel n’est pas content. C’était l’Aïd hier, ils n’ont pas pu rejoindre leur famille pour fêter la fin du ramadan avec leurs proches“, confie à InfoMigrants Mongi Slim, un des responsables du Croissant-rouge tunisien dans la région de Médenine, qui est en contact avec l’équipage.
À bord, les conditions sanitaires se détériorent, les cas de gale se multiplient. „Il y a maintenant une trentaine de migrants infectés“, précise Mohammed.
Le Croissant-rouge tunisien n’a pas été autorisé à monter à bord du Maridive 601. L’équipage a dû faire appel à la société qui affrète le navire, Shell Tunisie, pour recevoir des médicaments contre la gale. „Nous sommes en contact téléphonique avec le Croissant-rouge qui nous donne des instructions pour soigner les migrants“, dit encore le second capitaine.
Shell a également assuré le ravitaillement en nourriture, en eau, en matelas et en couvertures.
Mongi Slim assure néanmoins que le Croissant-rouge devrait monter à bord d’ici peu. „On va faire en sorte de rendre leur séjour moins difficile : on va leur prodiguer les premiers soins, et leur permettre de joindre leur famille“.
„On veut aller en Europe“
Une vidéo diffusée sur la page Facebook du Forum tunisien des droits économiques et sociaux (FTDES) montre les migrants scandaient „on ne veut pas de la nourriture, on ne veut pas rester là, on veut aller en Europe“.
المهاجرون العالقون على ظهر الباخرة maridive 601 يطالبون بايجاد حل بعد تدهور الوضع الإنساني
Gepostet von Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux am Donnerstag, 6. Juni 2019
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Migranti bloccati in acque tunisine, “vogliamo andare in Europa”
“Vogliamo andare in Europa, non vogliamo cibo, non vogliamo stare qui, vogliamo l’Europa”. E’ quanto urlano in un video, pubblicato sulla pagina Facebook dell’ong ‘Forum tunisino per i diritti economici e sociali’ (Ftdes), i 75 migranti a bordo del rimorchiatore Maridive 601 che li ha soccorsi al largo della Libia e da una settimana ormai alla fonda al largo di Zarzis in attesa dell’autorizzazione ad entrare in porto.
Secondo fonti locali, i migranti avrebbero rifiutato anche di farsi visitare dai medici inviati a bordo ieri dalla Mezzaluna Rossa internazionale e dall’Istituto Arabo dei Diritti Umani. Il governatore di Medenine Habib Chaouat ha dato luce verde a visite mediche e rifornimenti di cibo e acqua ma non il via libera all’approdo e allo sbarco della nave nel porto tunisino, assicurando che la regione manca di mezzi logistici sufficienti e domandando l’aiuto di altri governatorati del Paese. […9