Im westalgerischen Oran wurden erstmals jemenitische Boat-people wegen illegaler Ausreise verurteilt. Sie erhielten eine Haftstrafe von zwei Monaten auf Bewährung. Die drei Jemeniten hätten jeweils 800 Euro für die Passage nach Spanien gezahlt. Die Fluchthelfer wurden ebenfalls vor Gericht gestellt. Das Boot, die Rettungswesten, der Kompass und andere nautische Hilfsmittel wurden beschlagnahmt. Der Prozess zeigt an, dass es inzwischen erste jeminitische Flüchtlinge schaffen, aus der Kriegshölle bis Richtung Europa aufzubrechen. Neben dem Prozess haben die staatsgelenkten Medien Algeriens eine wahnhafte Kampagne gegen Transitgeflüchtete und Harragas losgetreten: Sie seien Instrumente der Nato, so die Rot-Kreuz-Chefin, oder sie seien laut Regierung dschihadistische Schläfer*innen, die Algerien destabilisieren sollen. Damit wurden auch die jüngsten Massenabschiebungen von Algerien in den Niger gerechtfertigt. Innenpolitisch gerät Algerien in diesem Frühjahr in eine schwere Krise, da die Regierungszeit des schwerkranken Bouteflika ausläuft. Ausserdem nimmt Algerien als einziges Land der Region nicht an dem G5-Sahel-Kriegseinsatz teil und versteht sowohl G5-Sahel wie auch das IOM-Sammellager im nigrischen Agadez als Souveränitätsverletzung der nordafrikanischen Staaten. Mit den brutalen Massenabschiebungen nach Niger – abgeschoben wurden auch UNHCR-Anerkannte und legale Arbeitsmigrant*innen –  gerät das IOM-Lagerkonzept in Agadez aus den Fugen. Die meisten Abgeschobenen bereiten sich auf eine neuerliche Reise an die nordafrikanische Küste vor. Die algerische Regierung macht Geflüchtete und Migrant*innen zu Sündenböcken und eifert dabei den faschistoiden Vorbildern aus Europa und den USA nach.

Oran: Trois autres passeurs arrêtés

par Rachid Boutlélis

Deux passeurs et trois ressortissants du Yémen ont été présentés, jeudi, devant le magistrat instructeur près le Tribunal correctionnel d’Aïn El Turck, sous les principaux chefs d’accusation de tentative d’émigration clandestine, escroquerie et séjour illégal, sur le territoire national, pour les trois yéménites. Les deux passeurs ont été placés en détention préventive, au terme de leur audition, en attendant les suites de l’enquête alors que les clandestins yéménites ont été condamnés chacun à deux mois de prison avec sursis après une citation directe pour séjour illégal. Selon des sources policières, ces deux passeurs auraient escroqué les trois clandestins yéménites de 800 euros en leur promettant de leur organiser une traversée pour rallier les côtes de la péninsule ibérique. Une embarcation et différents équipements de navigation ont été saisis chez ces deux passeurs, lors d’une perquisition à Aïn El Turck, qui a été opérée par les éléments de la Sûreté de daïra.

Des investigations déclenchées en parallèle par les enquêteurs de la Sûreté de Bousfer-Plage, ont abouti à l’identification et à l’interpellation de trois autres passeurs à Bousfer-Plage et à la saisie d’un zodiac, de gilets de sauvetage, d’une boussole ainsi que d’autres équipements de navigation. Ces trois passeurs devront être présentés, ce dimanche, devant le même parquet. Poursuivant leurs investigations, les éléments de la Sûreté urbaine de proximité de Mohamed Ghriss ont, également, réussi à saisir un yacht, dans une ferme près des Andalouses. Deux autres passeurs, faisant partie de ce réseau, qui ont réussi à prendre la fuite, demeurent activement recherchés. Nos sources indiquent que ces arrestations ont été menées lors de trois opérations distinctes, par les éléments de la PJ de la Sûreté de daïra et des deux Sûretés urbaines de proximité citées plus haut. Il s’agirait, selon nos sources, d’un réseau de passeurs à Aïn El Turck qui organisait des traversées clandestines vers les côtes de la péninsule ibérique.

Le Quotdien d’Oran | 19.01.2019

Algerien, Oran: Jemenitische Boat-people abgefangen und verurteilt