Dozens killed in two Burkina Faso attacks
At least 29 people were killed in two separate incidents in Burkina Faso’s troubled north on Sunday after a food convoy and a transport truck were attacked, the government said.
One vehicle transporting people and goods „rode over an improvised explosive device (IED) in the Barsalogho area“ leaving at least 15 passengers dead, government spokesman Remis Fulgance Dandjinou said in a statement. Most of the dead were traders.
Meanwhile, about 50km away, 14 people were killed after a convoy of mostly three-wheelers taking food to people displaced by fighting, was attacked. […]
The West African country’s army has been increasingly targeted by rebels. Earlier this month, an attack on a military base in northern Burkina Faso killed 24 soldiers.
The rebellion, which originated in neighbouring Mali, began in the north but has since spread to the east. The capital Ouagadougou has been attacked three times, including a March 2018 assault on the military headquarters that left eight dead.
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Burkina Faso : deux attaques font au moins 29 morts
Un camion de transport a sauté sur un engin explosif et un convoi de vivres a été attaqué dans le nord du pays, en proie à des terroristes.
Les deux attaques se sont produites dans la province du Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, dimanche 8 septembre.
Vingt-neuf personnes ont été tuées dimanche 8 septembre dans deux attaques différentes, dans deux localités de la province du Sanmatenga, dans le nord du Burkina Faso, a annoncé le gouvernement.
« Ce dimanche 8 septembre, un camion de transport a sauté sur un engin explosif improvisé sur l’axe Barsalogho-Guendbila dans la province du Sanmatenga. Le bilan provisoire fait état de quinze morts et de six blessés qui ont été évacués dans les centres de santé pour une prise en charge appropriée », a affirmé le porte-parole Remis Fulgance Dandjinou dans un communiqué. Une source sécuritaire avait rapporté que les victimes étaient en majorité des commerçants.
A une cinquantaine de kilomètres de Barsalogho, « une attaque a été perpétrée par des terroristes ce dimanche contre un convoi de vivres sur l’axe Dablo-Kelbo. Cette attaque a entraîné le décès de quatorze civils et des dégâts matériels importants », a ajouté le porte-parole dans un autre communiqué. « Une dizaine de conducteurs de triporteurs ont été tués » dimanche, selon un élu local de Barsalogho, joint par l’Agence France-Presse (AFP), précisant qu’il s’agit d’un convoi de triporteurs chargés de vivres pour les populations déplacées de Dablo et Kelbo, qui a été visé par des individus armés. […]
Depuis le début de 2015, les attaques djihadistes, de plus en plus fréquentes et meurtrières, en particulier dans le Nord et l’Est, ont fait plus de 570 morts, selon un décompte de l’AFP.
L’armée burkinabée, qui subit de lourdes pertes – l’attaque la plus meurtrière a fait 24 morts en août – semble incapable d’enrayer les attaques, tandis que la menace, d’abord concentrée dans le Nord, touche plusieurs autres zones du pays, dont les régions de l’Est et de l’Ouest. Ces attaques ont provoqué des exodes de populations, notamment dans le Nord. Des camps de déplacés sont situés près de certains centres urbains. […]
Un sommet exceptionnel des chefs d’Etat sur la sécurité dans la sous-région doit avoir lieu le 14 septembre à Ouagadougou, la capitale.
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In der Region Centre-Nord in Burkina Faso sind am Sonntag bei zwei Terroranschlägen 29 Menschen ums Leben gekommen. Sechs weitere wurden verletzt. Während auf der Straße zwischen Barsalogho nach Guendbila ein Lkw explodierte, wurde beim zweiten Anschlag zwischen Dablo und Keblo ein Konvoi des UN-Welternährungsprogramms WFP angegriffen. Er hatte Nahrungsmittel für Binnenflüchtlinge geladen. Sie wurden gestohlen.
Die Regierung von Präsident Roch Marc Christian Kaboré in Ouagadougou betont, man tue alles, um die Region zu sichern. Doch außerhalb der Städte gelten Lastwagenfahrer als besonders gefährdet. Wie schlecht die Sicherheitslage ist und wie hoch der Bedarf an humanitärer Unterstützung, zeigen Zahlen, die das Internationale Komitee des Roten Kreuzes (IKRK) am Montag veröffentlicht hat. Demnach waren im August mehr als 270.000 Menschen in Burkina Faso auf der Flucht und somit 220.000 mehr als noch im Dezember 2018. Eine halbe Million Menschen hat keinen Zugang mehr zu Krankenstationen und Ärzten. Aufgrund der Sicherheitslage mussten in den vergangenen Monaten 60 Krankenstationen schließen. 1,2 Millionen Menschen haben nicht mehr ausreichend Nahrung. Burkina Faso, wo 19,7 Millionen Menschen leben, gilt als eines der ärmsten Länder der Welt.
Für die zunehmenden Anschläge verantwortlich ist bisher häufig die Gruppe für die Unterstützung des Islams und der Muslime (JNIM), die ursprünglich aus Mali eingedrungen ist, sich aber immer weiter ausbreitet. In Burkina Faso operiert JNIM vor allem in der Grenzregion und im Norden. Der Rat für Internationale Beziehungen (CFR), eine Denkfabrik in New York, geht davon aus, dass sich der Terror künftig weiter in Richtung Süden ausbreitet. Besonders betroffen dürfte dann das Nachbarland Benin sein, wo bereits im Nationalpark Pendjari Anfang Mai ein Touristenführer ermordet und zwei französische Urlauber entführt und nach Burkina Faso verschleppt wurden.
Eigentlich soll die multinationale afrikanische Eingreiftruppe G5-Sahel dem Terror entgegentreten. Doch erst Ende August wurden in einer Kaserne in Koutougou 24 Soldaten ermordet. Die Stadt liegt etwas südlich von Ouagadougou. Dort ist am kommenden Wochenende ein regionaler Sicherheitsgipfel geplant.Katrin Gänsler in TAZ 10.09.19