Die internationale Militärintervention unter dem Namen G5 Sahel sieht sich wachsenden Schwierigkeiten gegenüber. Nun versucht Frankreich, G5 Sahel über den UN-Sicherheitsrat unter den UN-Schirm zu stellen und dadurch noch weiter zu internationalisieren. Die G5 Sahel Initiative ist vor zwei Jahren stockend gestartet. Aber sie ist bislang weder mit den nötigen finanziellen Mitteln ausgestattet (zugesagt waren 415 Mio. Euro, aber es fehlen noch 199,5 Mio. Euro), noch stellt sie ihre operationellen Fähigkeiten unter Beweis.

Die Sicherheit im Operationsgebiet Mali, Niger und Burkina Faso hat sich laut dem UN-Generalsekretär Antonio Guterres in den letzten sechs Monaten „schnell verschlechtert“. Es fehle an Ausbildung, Mittel und Material, so dass G5 Sahel keinen Neustart schafft. Die G5 Sahel Initiative wurden durch den Anschlag auf ihr Hauptquartier in Sévaré (Mali) am 28.06.2018 schwer getroffen. Seitdem unternimmt die G5 Sahel keine Operationen mehr und hat bislang keinen neuen Sitz für ihr Hauptquartier.

Die Kampftruppen werden derzeit Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger und dem Tschad gestellt. Die USA beteiligen sich nicht an G5 Sahel und bauen stattdessen eine eigene Militärpräsenz im Sahel auf, mit Basis im Niger. Die humanitäre Situation im Sahel entwickelt sich katastrophal.

L’ONU s’inquiète du manque de moyens de la force du G5 Sahel

Le Monde- Marie Bourreau-16-11-2018 à 12h15. A Sévaré, au Mali, le 30 mai 2018. SEBASTIEN RIEUSSEC / AFP

[…] Initialement lancée en 2015, réactivée en 2017, la FC-G5S a accumulé les maux et les retards, à commencer par la difficulté des cinq pays constituant cette force à s’accorder sur un plan d’action commun. Le 28 juin dernier, c’est un attentat meurtrier qui a totalement détruit son centre de commandement situé à Sévaré, au centre du Mali, mettant un coup d’arrêt aux opérations antiterroristes. En dix-huit mois, la force, qui compte actuellement 4 000 hommes déployés sur le terrain sur les 5 000 promis, n’a mené que six opérations avec l’appui direct et logistique de l’opération française « Barkhane » et sans jamais croiser le fer avec les djihadistes qu’elle est censée combattre.

Depuis cet attentat, le secrétariat général du G5 Sahel a annoncé le déménagement du centre de commandement à Bamako et le remplacement du général malien Didier Dacko par le Mauritanien Hanena Ould Sidi à la tête de cette force. Là encore, non sans difficulté. « On attend que les autorités maliennes nous proposent un local », a déploré lundi le nouveau commandant de la force lors de sa rencontre avec la ministre de la défense, Florence Parly « Quand on n’a pas de bureau pour travailler, pour réfléchir, on ne peut pas avancer. »

« La situation humanitaire au Sahel reste désastreuse et continue d’être aggravée par la hausse de l’insécurité et les effets des changements climatiques », affirme le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres

La pleine opérationnalisation de la FC-G5S, qui devait initialement avoir lieu à l’automne 2017, n’a cessé d’être repoussée. « Aucun nouveau calendrier n’a été défini », regrette Antonio Guterres, qui a aussi invité les cinq Etats membres à clarifier le concept d’opération de la force pour « témoigner d’un objectif commun (…), mais aussi stimuler la confiance des donateurs ». « La priorité des priorités est la reprise des opérations dans les toutes prochaines semaines », a insisté l’ambassadeur français, qui souhaiterait initier une dynamique vertueuse pour faire bouger Washington.

La montée en puissance de cette force africaine et sa réussite dépendent aussi de la capacité de ses promoteurs à engager des initiatives de développement. « La situation humanitaire au Sahel reste désastreuse et continue d’être aggravée par la hausse de l’insécurité et les effets des changements climatiques », écrit M. Guterres. […]

Marie Bourreau (New York, Nations unies, correspondante), https://www.lemonde.fr/afrique/article/2018/11/16/l-onu-s-inquiete-du-manque-de-moyens-de-la-force-du-g5-sahel_5384397_3212.html
G5 Sahel in wachsenden Schwierigkeiten