Laut der Tageszeitung „Le Monde“ töten die Militärs der Operation „Barkhane“ im Sahel seit Jahresbeginn ca. 100 Personen monatlich, in der Sprache der Militärs handelt es sich um die „Neutralisierung von bewaffneten Terrorgruppen“. Die Exekutionen oder tödlichen GBU-Bombardierungen betreffen hauptsächlich das Dreiländereck Mali – Niger – Burkina Faso. Die französischen militärpolitischen Verlautbarungen erfolgen wöchentlich, ohne dass dabei genaue Angaben zu Ort und Zeit gemacht werden. Ob Gefangene gemacht werden, wird nie mitgeteilt. An den Killing-Einsätzen nehmen ausschließlich französische Einheiten der Unter-Operation „Attrition“ teil.

Seitdem die französischen Militärdrohnen im Dezember 2019 mit Waffen und Bomben ausgerüstet wurden, erfolgt die Hälfte der GBU-Bombradierungen aus der Luft durch „Reaper“-Drohnen, die andere Hälfte durch den Einsatz der Kampfjets „Mirage 2000“. Ausserdem werden Kampfhubschrauber sowie Kampfroboter am Boden eingesetzt.

Obwohl die Aufständischen in jüngster Zeit viel Waffen erbeutet haben, setzen sie diese derzeit nicht zur Verteidigung ein.

Im Juni 2020 will die französische Regierung die Effiktivität dieser Tötungsstrategie prüfen.

« Barkhane » dit éliminer au Sahel une centaine de combattants par mois

[…] Par Nathalie Guibert Publié le 11 mars 2020 à 18h00 – Mis à jour le 11 mars 2020 à 18h03

[…] Depuis fin 2019, l’armée française élimine une centaine de combattants par mois parmi ceux qu’elle nomme « les groupes armés terroristes », aux confins du Mali, du Niger et du Burkina Faso.

[…] L’armée française à son niveau poursuit trois lignes d’opérations avec 5 100 hommes, dans la stratégie plus globale affirmée par l’exécutif français lors du sommet de Pau avec les pays du G5 Sahel, le 13 janvier : « attrition », « sahélisation » et « internationalisation ». La première se traduit dans ces récents bilans meurtriers, annoncés de semaine en semaine bien qu’avec peu de précisions, et sans jamais donner le nombre de prisonniers. La seconde sous-entend une meilleure coordination avec les forces du G5 Sahel, Français et Africains se répartissant les zones pour ratisser le terrain.

La troisième ligne répond au souhait sisyphéen de la France de ne pas rester seule sur le terrain : les Européens sont toujours courtisés pour leurs hélicoptères (Danois, Britanniques), leurs avions de transport (Espagnols, Allemands) ou leurs forces spéciales (Tchèques, Estoniens). Le Commandement des opérations spéciales (COS) va déployer 100 opérateurs dans la future force « Takuba », dont l’effectif total visé est de 500. L’état-major des armées attend par ailleurs les décisions du Pentagone sur un éventuel retrait des moyens américains en Afrique de l’Ouest.

On estime à Paris qu’il n’y a pas de plan stratégique de l’organisation Etat islamique vers le Sahel. « La troupe des groupes armés est locale et l’encadrement régional, mis à part quelques individus peut-être », explique l’une des sources consultées par Le Monde. Les récentes attaques très meurtrières qui ont frappé les armées locales ont permis aux djihadistes de récupérer blindés et munitions. Mais l’état-major assure ne pas constater de montée en gamme de leur armement, notamment dans le domaine sol-air. « Il n’y a pas de montée en compétence de l’adversaire, qui ne cible d’ailleurs par les unités françaises », ajoute un responsable.

[…] Les Reaper assurent la moitié des frappes avec leurs bombes GBU – l’autre moitié étant réalisée par des Mirage 2000 […]

L’intensité des opérations sera maintenue au moins jusqu’en juin, le président Macron ayant, à Pau mi-janvier, donné rendez-vous dans six mois à tous les acteurs de la stratégie au Sahel pour en mesurer des résultats sur le terrain militaire, mais aussi politique et du développement. […]

Le Monde | 11.03.2020

Blutzoll Sahel: Französische Militärs töten ca. 100 Personen monatlich