Die EU hat dem marokkanischen Staat versprochen, die in 2018 versprochenen Gelder für die verstärkte Abschottung vollständig auszuzahlen. Marokko hat bislang die EU-Zäune von Ceuta und Melilla mit militärischen Hilfskräften bewachen lassen. Nun werden zusätzlich marokkanische Militärs an der EU-Außengrenze stationiert. Außerdem wird Marokko das berüchtigte International Center for Migration Policy (ICMPD) mit Beratung und Monitoring zu den marokkanischen Abschottungsdispositiven beauftragen. Das ICMPD hatte in den vergangenen Jahrzehnten die EU-Grenzabschottung und -vorverlagerung in Osteuropa im Auftrag der EU gemanagt.
Migration : Morocco to get part of the €140 million granted by the EU in the coming months
On the 4th of January, the Commissioner for Enlargement and European Neighborhood Policy announced that the EU has already granted Morocco €70 million to Morocco to address irregular migration. Visiting Morocco on Thursday, Federica Mogherini promised that the Kingdom will receive €110 million soon.
Morocco is expected to get another part of the €140 million granted to its government by the European Union to address irregular migration in response to increased migratory pressure along the Western Mediterranean Route. The decision was announced by the High Representative of the European Union for Foreign Affairs and Security, Federica Mogherini, who is currently visiting Morocco.
In a press briefing held, Wednesday, in Rabat and co-chaired by Morocco’s Foreign Affairs Minister Nasser Bourita, the Italian diplomat promised that the Kingdom will «receive €110 millions in the coming months». According to EFE and the Spanish version of Deutsche Welle, Saadeddine El Othmani’s government has already been granted €30 million by the European Union.
Federica Mogherini made it clear that this financial aid is not supposed to make Morocco «play a watchdog role», but it is intended to help the country «further boost its migration policy launched in 2013».
The difference between Mogherini and Hahn’s announcement
Earlier in January, the Commissioner for Enlargement and European Neighborhood Policy Johannes Hahn said that Morocco was granted €70 million by the European Union.
The Austrian politician responded to the Spain’s secretary of state for migration Consuelo Rumí’s anger who blamed Brussels for delaying the €140 million committed by the EU to Morocco in migration-related assistance. Rumi announced that she would fly to Brussels to enquire about the money the European Union is granting Morocco.
In a letter sent to the Spanish senior official, Hahn explained that «there was no delay» and that the European Union «has taken the necessary steps to deliver the assistance on time».
He recalled that €70 million were given to El Othmani’s government to manage the country’s borders and that «€30 million of this sum were granted directly to Morocco on December the 20th».
The rest was handed down to the International and Ibero-American Foundation for Administration and Public Policies (based in Madrid) on December the 13th. The association is leading projects related to borders managing.
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Migration : The European Union says aid granted to Morocco will be delivered soon
After Spain’s secretary of state for migration Consuelo Rumi announced that she would fly to Brussels to enquire about the money the European Union is granting Morocco, the body responded in a letter sent on Friday, January the 4th.
In a letter, the European Commissioner for European Neighborhood Policy and Enlargement Negotiations Johannes Hahn said that aid granted to Morocco won’t be delayed, reports Spanish news agency Europa Press. The Commissioner stressed that the European Union has been working «on the operation with the Spanish authorities».
Hahn stressed in his letter that the grant includes 30 million euros dedicated to the strengthening of borders. «70 million euros will be granted to the Moroccan government to manage its borders», stressing that 30 million euros have already been delivered to Rabat on December the 20th», the same source added.
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Promis par Bruxelles en octobre dernier, les 140 millions d’euros d’aide financière dédiée à la gestion des flux migratoires viennent d’être perçus par le Maroc, a indiqué ce 4 janvier une source proche du dossier à TelQuel. En plus de cette enveloppe budgétaire émise par l’UE, le Maroc vient de transmettre aux autorités espagnoles une liste de demandes en contrepartie d’une « intensification du contrôle aux frontières », rapporte le quotidien espagnol El Pais dans son édition du 4 janvier.
Le royaume réclame, en effet, l’aide de son voisin ibérique pour qu’il lui forme des travailleurs dans des secteurs clés de l’économie marocaine comme l’hôtellerie, le tourisme et la santé. Cela, à travers un programme qui permettrait aux étudiants universitaires marocains de poursuivre leurs cursus en Espagne. L’objectif serait également de faire campagne pour « neutraliser les messages qui incitent à l’immigration ».
Pour répondre favorablement aux demandes du Maroc, « il est impératif que l’Union européenne apporte des fonds supplémentaires », note le journal espagnol. Le secrétaire d’État espagnol aux Migrations, Consuelo Rumí, a dans ce sens prévu un déplacement à Bruxelles fin janvier, afin d’arracher de nouveaux engagements financiers. « Il faut investir dans ce type d’initiative et l’UE doit s’impliquer », a déclaré une source au sein du ministère espagnol du Travail, des Migrations et de la Sécurité sociale à El Pais.
Un Erasmus entre le Maroc et l’Espagne ?
L’idée de Rabat est que l’Europe verse les fonds et que l’Espagne soit chargée d’envoyer au Maroc un personnel espagnol dédié à la formation de professionnels marocains dans les domaines précités. Le royaume a aussi réclamé une formation dans le domaine de la santé, notamment en soins infirmiers. L’objectif : « que ces programmes de formation aient un impact sur le développement économique et social du pays », ont fait savoir des sources proches des négociations citées par El Pais.
Parmi les « initiatives convenues », figure également une « sorte de Erasmus », rapporte la même source. Le but serait que les étudiants marocains qui terminent leurs parcours à l’université puissent se rendre en Espagne pour poursuivre des études de troisième cycle, puis rentrer dans leur pays avec l’expérience d’un séjour académique à l’étranger.
« Consciente que sa collaboration est essentielle pour atténuer la pression migratoire », l’Espagne défendra les demandes de son partenaire marocain, affirme-t-on. « Le Maroc n’a aucune excuse pour ne pas collaborer (ndlr, avec l’Espagne pour la gestion des flux migratoires) », avait déclaré dans ce sens Consuelo Rumí en décembre dernier.
Dans un communiqué diffusé le 14 décembre, la Commission européenne avait annoncé qu’« une enveloppe supplémentaire adoptée au titre du fonds fiduciaire d’urgence pour l’Afrique porterait à 148 millions d’euros le montant total de l’aide apportée au Maroc en 2018 ». Une aide consentie, car le Maroc constitue un « partenaire de premier plan pour l’Union européenne », avait alors précisé Johannes Hahn, Commissaire chargé de la politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, soulignant que cette coopération va «bien au-delà de la seule migration». «Nous nous employons à renforcer notre partenariat par le développement socioéconomique, la décentralisation et l’intégration des jeunes, au profit des citoyens marocains et européens», avait-il également fait savoir.
En 2018, le Maroc a été la principale porte d’entrée des plus de 62.000 personnes arrivées irrégulièrement sur le territoire espagnol. Aussi, les Marocains représentent 21% du total des migrants arrivés irrégulièrement en Espagne en 2018 selon les chiffres du Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR).
Telquel | 05.01.2019:::::
[…] En 2018, las fuerzas de seguridad marroquíes impidieron la salida de su territorio de 13.721 migrantes que pretendían llegar a España, según el último informe semanal sobre flujos migratorios elaborado por la Comisión Europea. Marruecos, además, está reforzando sus puntos de control en las fronteras de Ceuta y Melilla y, según el diario Al Ahdaz al Maghrebiya, citado en el informe de la Comisión. Las Fuerzas Armadas marroquíes estarán, junto con las “fuerzas auxiliares”, a cargo de la vigilancia fronteriza. Marruecos ha iniciado la construcción de campamentos militares en puntos estratégicos para evitar saltos de la valla. Uno de esos campamentos se ha establecido, precisamente, en la zona de El Tarajal, el punto más vulnerable de la frontera de Ceuta, por el que 602 subsaharianos consiguieron entrar tras un asalto colectivo al cercado el pasado 26 de julio. […]