Am 04. August veröffentlichte das Forum Tunisien pour les Droits Economiques et Sociaux ein Video auf facebook, das 36 Menschen irgendwo in der Wüste zeigt, unter ihnen eine Schwangere und Kinder. Im Video berichten die Migrant*innen von der Elfenbeinküste, dass sie am 03. August von tunesischen Autoritären aus Sfax in die Wüste nahe der libyschen Grenze ohne Wasser und Nahrung einfach ausgesetzt worden sind.
Nach Informationen von infomigrants kann selbst die IOM die Menschen nicht aufsuchen, da sie zur tunesisch-libyschen Grenzregion keinen Zugang habe. Bis zum Morgen des 05. August war es keiner Organisation möglich, die 36 Personen in Sicherheit zu bringen. Die tunesischen Autoritäten dementieren die Abschiebepraxis.
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Tunisie : un groupe de migrants ivoiriens abandonnés dans le désert non loin de la Libye
[…] Trente-six migrants, d’origine ivoirienne, dont quatre enfants et une femme enceinte, auraient été abandonnés par les autorités tunisiennes dans le désert, samedi 3 août, non loin de la frontière libyenne. Dans une vidéo mise en ligne dimanche 4 août par le Forum Tunisien pour les droits économiques et sociaux (FTDES), une association qui vient en aide aux migrants, on peut voir des personnes livrées à elles-mêmes dans le désert.
„Par pitié, on a besoin de vous“, lance l’homme qui tient le téléphone portable et qui filme des personnes allongées, probablement épuisées par la chaleur. Selon l’auteur de la vidéo, les migrants ont tous été „abandonnés“ là, sans eau, ni nourriture. Selon FTDES, les autorités tunisiennes ont voulu refouler ces personnes en situation irrégulière vers la Libye voisine. „Comment ce genre de pratiques peuvent-elles encore exister ?“, s’insurge Romdhane Ben Amor, membre de FTDES, joint par InfoMigrants.
L’Organisation internationale des migrations (OIM), également contactée par la rédaction, confirme la présence de ce groupe de migrants non loin de la frontière libyenne. „Nous avons eu certaines de ces personnes au téléphone. Nous ne sommes pas autorisés à aller les voir car ils se trouvent dans une zone frontalière“, explique Lorena Lando, la cheffe de mission de l’OIM en Tunisie. […]
Le ministère de la Défense tunisienne a démenti cette version des faits, affirmant que les migrants, au nombre de 53 – 33 Ivoiriens et 20 Soudanais – tentaient d’entrer illégalement en Tunisie depuis la Libye. „Même s’ils venaient de Libye, il serait inacceptable de laisser des personnes au milieu du désert, surtout des femmes et des bébés. C’est honteux !“, conclut Romdhane Ben Amor, de FTDES.:::::
